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Alexandre Zemlinsky (1871-1942) Käferlied (Le chant du coléoptère) de Zemlinsky est une pièce pour piano d’après un poème de Richard Dehmel écrit sur le mode d'une comptine. Le poète interpelle l’insecte et cache son propos véritable : l’impatience d’un amoureux attendant sa bien-aimée.
La musique réunit deux mondes qui s'accordent bien avec les trois instruments : des phrases de haute teneur affective et toutes sortes de petits bruissements, battements et crissements évoquant l'insecte. Les lignes mélodiques et leur harmonisation sont réparties à la flûte, l'alto et la harpe, mais très souvent un instrument s'échappe de son rôle pour un bruitage insolite et bienvenu reliant ainsi le coléoptère à cette histoire d'amour. La harpe en glissando est incomparable pour l'envol final de l'insecte.
Der Wassermann de Zemlinsky est également transcrit pour flûte, alto et harpe par Gérard Chenuet et est éditée aux éditions Aedam. Le trio flûte, alto et harpe est une formation bien connue pour l'équilibre qu'elle offre entre les différents timbres. On peut aussi jouer Käferlied avec le saxophone alto en conservant à l'identique les parties de flûte et de harpe. Cette formation s'accorde bien avec cette pièce de Zemlinsky. Gérard Chenuet