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Pour qui se penche sur la création musicale dans la France de l’immédiat après-guerre, la composition d’une sonate pour piano ne semble pouvoir s’y être effectuée sans la conscience historique aiguë qu’impliquerait le choix d’une telle forme. Choisir une forme participerait, face à l’histoire, d’un positionnement volontaire. Ce, particulièrement au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, tragédie meurtrière dont l’impact est, dans la population française, aussi immédiat que refoulé. Les atrocités de cette guerre ont eu lieu sous les yeux d’un monde « stupide et inconscient » dit Albert Camus qui, Paris juste libéré, dénonce « le sort que les démocraties victorieuses réservent aux témoins » de ce « temps d’algèbre damnée ». S’agit-il pour les jeunes musiciens d’alors, adolescents à la Libération, de réitérer un monde meurtri en usant de genres et de formes traditionnels, attachés au passé ? Ceux-ci peuvent-ils répondre aux injonctions du jour ? Une oeuvre signée au lendemain de l’armistice peut-elle se soustraire au devoir de témoigner ?
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Sous la couverture France Musique le samedi 10 octobre 2020 par Philippe Venturini