En quoi la musique et le son viennent-ils témoigner de la barbarie, la dénoncer, la transcender ? Lorsque les mots, le langage, le son de la voix, la musique ne sont plus que les vestiges d’une civilisation enfouie sous les décombres de l’horreur, pourquoi les exhumer et leur faire porter témoignage de l’intolérable ? Comment des œuvres marginales et/ou résistantes sont-elles portées à la connaissance du public ? Comment s’insèrent ces œuvres dans la politique de subvention publique de l’art ? Que faire des documents sonores de la barbarie, des récits de survivants aux enregistrements in situ ?
Cet ouvrage fédère des chercheurs de différentes disciplines (histoire, histoire de l’art, des spectacles, du cinéma, de la musique, littérature, littérature comparée, philosophie...) pour penser la question des usages de la musique et du son dans les représentations artistiques de la barbarie moderne.
Contributions de :
Ignacio Albornoz, Benoît Aubigny, Cécile Auzolle, Damien Bonnec, Marica Bottaro, Augustin Braud, Tal Bruttmann, Esteban Buch, Gualtiero Dazzi, Lambert Dousson, Beat Föllmi, Stéphane Garin, Sylvestre Gobart, Elisabeth Kaess, Douglas Kiman, Ophir Levy, Déborah Livet, Maguelone Loublier, Philippe Malhaire, Atinati Mamatsashvili, Jean-Luc Menet, Lucas Menget, Nathan Réra, Carlos Sainz-Pardo, Andriana Soulele.