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Le soc : n. m (gaul) Partie de la charrue ou de l’araire qui s’enfonce dans la terre. Il consistait en un coin en bois et représentait l’unique organe travaillant de l’araire fonctionnant comme instrument scarificateur de la terre. Par la suite, il a été fabriqué en fer. Actuellement, c’est une pièce d’acier. Il est à noter que le français est la seule langue romane qui possède ce terme d’origine celtique ce qui est un indice supplémentaire sur le caractère indigène d’une agriculture et donc d’une culture gauloise performante.
La pièce est donc construite autour de ce sillon qui se crée, se forme, se déforme, s’enlace et s’enfonce dans une terre faite d’accords, d’imitations contrapuntiques, de rythmes telluriques et d’enrichissement des timbres orchestraux. Trois mouvements de bois, de fer et d’acier pour ce concerto ; avec toutefois un scherzo attaca qui ouvre vers une symphonie esquissée. Le bois des cordes. Le fer des clés des bois. Et l’acier percussif du final. La symétrie de la correspondance répondant à l’élargissement scarifiant des lèvres ouvertes de la terre orchestrale par le soc de l’araire : le tuba.