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Très tôt dans son oeuvre, Manuel de Falla a manifesté son attachement à la culture populaire espagnole. Même si cette sérénade andalouse est un des premiers balbutiements d’un genre que Manuel de Falla illustrera de manière flamboyante par la suite, on peut penser que son écriture dictée par une belle inspiration ne méritait pas le reniement décidé par l’auteur.
Les sonorités cristallines et délicates de la harpe dans l’aigu apportent à l’introduction une fraîcheur et une poésie remarquables. La flûte développe le chant principal en mineur avec lyrisme, puis partage le thème en majeur avec la harpe en octaves brisées. Une atmosphère plus dramatique est introduite par les double-cordes de l’alto dans un rythme de boléro, mais cède la place à une gracieuse pirouette finale.
J’ai été conseillé dans le domaine d’une écriture spécifiquement harpistique par Véronique Chenuet qui est dédicataire de cette transcription et qui l’a enregistré dans le programme d’un CD du Trio Mélusine.
Gérard Chenuet
La Canción (2 avril 1900) de Manuel de Falla a été également transcrite pour flûte, alto et harpe par Gérard Chenuet chez le même éditeur.
Extrait de Serenata Andalouza par le TRIO MELUSINE