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Je propose de basculer dans un Brahms insolite, cherchant la simplicité des entrelacs mélodiques. Nous sommes à l’ultime fin de sa vie. Entre mai et juin 1896, il compose un cycle de brèves pièces pour orgue : onze préludes de chorals. Il prescrit de ne pas éditer cet opus (le cycle était-il complet ? y travaillait-il son écoute intime ?). D’autant que l’on en ignore le facteur déclenchant (une suite aux Vier Ernste Gesänge de l’op. 121 ? le regret de ne pas avoir pu assister à la cérémonie religieuse des obsèques de Clara Schumann ? un hommage à Bach ?). Il meurt en avril 1897. En 1902, le cycle est édité comme œuvre posthume (op. 122). Cette musique est restée confidentielle, hors des cercles restreints des organistes et des musicologues brahmsiens. L’écriture en est subtile et l’interprétation délicate : tout est affaire d’articulation et de phrasé. L’organiste peine à rendre fluides les lignes car il ne peut pas techniquement changer de registre à chaque phrasé. Énigme de la production tardive du compositeur. Il m’a donc semblé intéressant de traduire ces pièces avec d’autres jeux de timbres. J’ai sélectionné les chorals n°4 (Herzlich tut mich erfreuen), n°7 (O Gott, du frommer Gott) et n°8 (Es ist ein’ Ros’ entsprungen). La transcription est fidèle, pour ne pas dire infiniment scrupuleuse. Et si Brahms n’a pas indiqué de valeurs métronomiques, je pense qu’il nous suggère le tempo par sa précision du phrasé. Les trois pièces gagneront à être interprétées enchaînées dans l’ordre de cette édition : I (n°4), II (n°8), III (n°7). Durée approximative : 8’. La formation instrumentale est peu courante : un sextuor pour vents et cordes. Au cœur d’un trio à cordes une trompette est la bienvenue… Eric Humbertclaude